Avec une obésite de plus en plus présente dans les pays développés dits riches, l'alternative entomophage pourrait bien s'avérer comme une avancée en terme de qualité alimentaire et sanitaire. Les insectes représentent un véritable concentrée de protéines avec un % de graisse frisant les 0%.
Aucun aliment de grande consommation ne peut rivaliser. Pourtant, il est pour le moment plus facile d'acheter des chips que d'acheter des insectes dans nos centre de distributions alimentaires.
En préambule, il faut savoir qu'à peine une centaine de grammes de chenilles séchées contiennent environ 50% de protéines, 10% de lipides et 20% d'hydrates de carbones. Cette valeur énergétique met à plat les plats fétiches des peuples européens, américains... Il est bien plus diététique de manger des insectes que de manger une belle côte de boeuf.
Plus précisement, en fonction des espèces d'insectes il existe des variantes en terme d'apport énergétique. Certains sont plus riches que d'autres notamment en minéraux (potassium, calciumn magnésium phosphore, zinc) et d'autres vitamines courantes de l'alimentation.
Des chercheurs ont démontré que la consommation de 10 grammmes d'insectes apporte 100 % des apports journaliers recommandés par les autorités de santé. Ainsi dans certaines régions les plus pauvres du globe, on incorpore massivement de la farine d'insecte au bol alimentaire.
Grillon adulte (57 % de protéines, 43% de matière grasse)
Jeune grillon (67% de protéines, 33% de matière grasse)
Teigne de ruche (20% de protéines, 80% de matières grasse)
Ver à soie (75% de protéines, 25% de matière grasse)
Sauterelle (58% de protéines, 30% de matière grasse)